21 Février 2019 / News

Un Smart Award pour le Bienveilleur d'Apiquiet?

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Grégory Lenoir a fondé Apiquiet en 2016 et, depuis, il en préside la destinée à la grande satisfaction de Sambrinvest qui soutient la société de Gerpinnes (via un prêt et en capital) depuis ses débuts. Détenteur d’un diplôme obtenu à la Faculté Polytechnique de Mons et d’un DES en gestion à Solvay, le trentenaire pitchait ce mardi 12 février devant un jury sélectionné par Belfius pour décerner le Smart Award Belfius dans la catégorie Smart Company Award 2019 < 10 mios € C.A.

"Cet Award offre une belle visibilité et un peu de légitimité. D’autant que Belfius est bien implanté dans les communes."

Une cible évidente pour Apiquiet qui espère implanter un nouveau concept localement.

"Nous voulons développer un service de conciergerie dans les quartiers et nous sommes en discussion avec plusieurs communes, indique Grégory Lenoir. Ce service se base sur ce qu’on a créé, une techno ­- Octapi ­­- au service des personnes âgées. Mais ici on veut mettre l’humain au centre, c’est l’humain que l’on veut mettre en avant. On a mis en place le concept du Bienveilleur. C’est une idée assez simple. De tous temps, il y a eu des concierges dans les immeubles. Ils s’occupaient de diverses tâches, rendaient divers services tout en essayant de faire en sorte que la co-propriété se vive de la meilleure manière possible, que l’ambiance soit bonne entre les différents occupants. Le Bienveilleur sera une personne qui passera régulièrement voir la personne âgée qui a souscrit à ses services. Il essaiera de tisser un lien social fort et de faire le relais avec la famille. C’est un emploi local et non-delocalisable. A l’échelle d’un quartier, d’un village ou même d’une ville. Pour pouvoir prétendre assumer ce service, il ne faut pas avoir suivi une formation précise mais avoir des prédispositions sociales. Ce n’est pas non plus un service 24/24, l’horaire dépendra des modalités."

Grégory Lenoir détaille le concept: "Le Bienveilleur va s’appuyer sur le service Octapi que nous avons développé chez Apiquiet. Il sera en première ligne en cas de soucis. La nuit, il sera associé à une centrale d’assistance. Le système permet une coordination entre les différents services. Il collecte des informations et partage des messages cohérents entre les différents acteurs. Le kit Octapi sécurise les habitations des personnes âgées et assiste le Bienveilleur. Différents capteurs, reliés sans fil à la station Octapi, permettent de détecter des situations anormales et préviennent quand c’est le cas. Des boutons d’appels fixes et portables permettent d’alerter en cas de besoin. La station Octapi sert aussi à encoder les prestations réalisées afin d’assurer un bon suivi des activités (venue des infirmières, du jardinier, de la femme de ménage,…). L’interphone permet de communiquer aisément avec vos patients à distance sans qu’ils n’aient à décrocher."

Avec Apiquiet, Grégory Lenoir a un leitmotiv : maintenir, et ce dans les meilleures conditions possibles, le plus longtemps possible la personne âgée à son domicile. "C’est pourquoi on propose une maison connectée. La techno, seule, peut rassurer les gens. C’est un système qui ne nécessite aucune action de la part de la personne chez qui il est placé. Il ne faut pas oublier que les personnes qui ont besoin de ce système chez elles ont connu une révolution technologique super rapide au cours de leurs vies. Certaines, au début de leur existence, ne connaissaient pas la télé. Le côté humain a un côté rassurant. Il offre un service basé sur une technologie. Mais tout le monde n’a pas conscience d’en avoir besoin. C’est souvent après un cambriolage que l’on songe installer un système d’alarme. Dans le cas que l’on veut solutionner, c’est après une chute."

Apiquiet essaie d’implémenter un modèle économique au sein duquel le beinveilleur aurait un revenu garanti correct dans que les gens qu’il aidera ne doive dépenser toutes leurs économies.

"Un Bienveilleur va s’occuper de 30/50 personnes en demandant 6 euros par jour. Un petit montant en face des 50 euros journaliers que demande les maisons de repos. On ne veut, du reste, pas s’opposer à celles-ci. Elles peuvent assurer le rôle du Bienveilleur en journée en se chargeant de certaines tâches. Jusqu’au moment où il devient trop difficile de maintenir la personne à son domicile."

Il est à noter que le bienveilleur achète l’outil et le place chez la personne qu’il aura démarchée.

http://www.apiquiet.com/

http://octapi.eu/

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