06 Octobre 2022 / News

Rencontre avec Olivier Meyer, responsable de l'incubation au Biopark de Charleroi

OM

Diplômé d'un doctorat en sciences pharmaceutiques, Olivier Meyer vient d'accepter de quitter sa France natale pour rejoindre la Belgique et plus précisément le Biopark de Charleroi, où il prendra la tête de tout le volet incubation ! Son objectif ? Mettre son expérience au profit des jeunes pousses en sciences de la vie pour les aider à croitre. Rencontre avec ce nouveau venu dans l'écosystème biotech.

Commençons peut-être par parler un peu de vous, de votre parcours et des expériences professionnelles qui vont ont amenées jusqu'ici ?

Je suis scientifique de formation, j'ai obtenu un doctorat en sciences pharmaceutiques de l’Université de Paris-Sud et réalisé mon stage post-doctoral au Cancer Research Institute de UCSF*. J'y menais des travaux de recherche en développement de nanoparticules lipidiques pour le transport et le ciblage d’anticancéreux.

Je suis ensuite rentré un peu en France où j'ai commencé ma carrière dans l’industrie biopharmaceutique en qualité de Directeur du Département de Thérapie Génique Non-virale au pour la société Transgene à Strasbourg avant de poursuivre sur une carrière plus internationale en tant que Directeur Associé chez AstraZeneca (Montréal, Canada), Vice-Président R&D chez Bioxalis Medica Inc. (Montréal, Canada) et CEO de Bioxel Pharma Inc. (Québec, Canada).

Je suis de nouveau rentré en France en 2010 pour fonder la société Carlina Technologies, une société de biotechnologie spécialisée dans le développement de nanomédicaments, que j'ai dirigé pendant 10 ans. Il y a un an, j'ai créé mon entreprise de consultance, NanoDevel’Up Consulting, et aujourd'hui, me voici au Brussels South Charleroi Biopark !

Pourquoi le Biopark ?

Au-delà de ses infrastructures, le Biopark offre l’accès à un écosystème incroyablement dynamique pour tout porteur de projet innovant souhaitant se monter sa start-up. Cet écosystème permet aux jeunes pousses, une fois créées, de se développer dans les meilleures conditions possibles au sein du Biopark et de cette façon, normalement, d'assurer leur succès.

À mesure que je lisais le descriptif du poste pour rejoindre le Biopark en tant que « Head of Incubator », je réalisais que toutes les responsabilités et les attentes pour ce poste me correspondaient parfaitement, le poste idéal en somme !

Qu’est-ce qui vous a plu exactement dans ce nouveau challenge?

L'idée de pouvoir collaborer à la fois avec des académiques, des industriels, des juristes, des financiers, des cellules de transfert de technologies... m'exalte particulièrement. Je veux créer le lien entre ces professionnels de différents horizons et encourager des synergies issues de leurs collaborations pour des succès qu’ils auront en commun. Je vois ce nouveau challenge avant tout comme une passionnante aventure humaine.

Après plus de 20 ans d'activité dans l'industrie des biotechnologies en tant que chercheur-entrepreneur, j'avais besoin de pouvoir faire autre chose, de mettre à profit cette expérience. La perspective de pouvoir aider d'autres jeunes pousses en sciences de la vie à éclore me parlait. Pouvoir partager mon expérience auprès de porteurs de projets afin de les accompagner au mieux dans leurs démarches, c'est une source de valorisation personnelle et professionnelle très forte.

Ce qui me plait particulièrement dans mes nouvelles fonctions est la diversité des tâches, des projets, et des professionnels avec lesquels je me réjouis de pouvoir collaborer.. Aller chercher, évaluer, accompagner, valoriser, des projets pour la création de sociétés de biotechnologie qui pourront demain contribuer à améliorer la qualité de vie des patients, me tient tout particulièrement à cœur.

Est-ce que vous pouvez nous confier une petite anecdote personnelle sur vous ? Avez-vous d'autres passions dans la vie que les sciences de la vie ?

Bien sûr ! Depuis toujours, je voue une réelle passion à la musique, qu’il s’agisse d’en écouter (de tous les styles) ou d’en jouer (un peu moins de styles) : guitare, guitare basse, batterie et percussions. Pour moi, le Graal reste de pouvoir jouer en groupe et de créer ensemble de nouveaux univers musicaux... L'union fait la force comme on dit ici, non ?


*UCSF: Université de Californie à San Francisco

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